Le mot de Thierry - Point juin 2014

Publié le par Les Paniers de Chanot

Au lendemain de la visite annuelle des terres du Dimanche 1er Juin, nous tenons à remercier tous ceux et celles, petits et grands qui nous ont fait la joie de contribuer par leur présence, à cet événement si important à nos yeux.
Je comprends aussi ceux qui n’ont pas pu participer à ce moment pour X raisons, sachez que je reste prêt à animer d’autres journées, le tout est de faire en sorte que nous soyons assez nombreux pour un meilleur brassage de réflexions.
La réflexion, ce mot est le sens de ces journées, j’ai besoin de vous, adhérents pour savoir quel CAP je dois prendre, clients ?adhérents ?militants ?et c’est pour mieux expliquer les bases de notre métier ,qu’une fois par an Virginie salit de terreau les mains de vos enfants, par l’atelier semis, parce qu’au commencement est une graine que je débute toujours mes visites des terres par la pépinière.
Depuis le début de l’aventure panier de notre unité de production, il y a 7 ans, nous avons je pense fait nos preuves, l’une des questions qu’un adhérent doit se poser sur son maraîcher est : « Le maraîcher défend –il mes intérêts ?ou les siens ? »
Le temps et les études de prix des PAMA nous montrent que « oui ! ».
Ceci dit tout n’est pas parfait nous sommes nous aussi consommateurs de beaucoup d’intrants, nécessaires à la production, semences bio ou non traitées ? Terreau bio, de mauvaise ou bonne qualité ? Paillage Bio « naturel », ou pétrole ?
Concrètement, ces 3 exemples font que nos choix de mode de production (pourtant bio) font fluctuer la facture du simple au double.

Rappelons que la charte que j’ai signée aux paniers Marseillais implique que je me rapproche au plus près du « modèle » de l’agro écologie.
Cette réflexion globale, je ne peux la faire sans votre aide, elle va au-delà du « c’est quand qu’on aura des tomates », la vrai question est de savoir quelle valeur vous consommateurs, vous donnez à votre panier, car, au commencement est un prix. Les scandales alimentaires passés, ceux avenir (ceux étouffés ?), nous ont montrés qu’au départ de la mal bouffe est une agriculture au rabais, ce risque existe aussi en Bio !
Sachez que la moyenne de prix pour un demi panier à Marseille est de 15 Euros au moins, et je suis toujours à votre disposition pour décrypter les postes de production qui justifient ce prix.
Pardon pour ce point saison beaucoup trop « financier » à mon goût, mais je laisse ce mois-ci nos visiteurs du dimanche vous dire ce qu’ils ont vu chez nous (pardon de ne pas avoir encore climatisées nos serres)
Je retourne désherber mes carottes !

Thierry Gozzerino

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